Corrections othographiques et typographiques

Sommaire

    Crayon gomme

    1. Pourquoi un correcteur "humain"?

    [Si vous êtes convaincu par son intérêt, passez ce chapitre…]

     

    À l’ère de l’informatique et des progrès fulgurants de l’intelligence artificielle, la question est légitime.

    Tous les assistants correcteurs (Word, Antidote, ProLexis, scribens.fr, etc.), certes de plus en plus performants, vont déceler nombre de fautes, mais aussi en laisser passer beaucoup d’autres, voire en créer là où il n’y en n’a pas !

    Certains choix, notamment des homonymies ou des accords selon le sens, restent l’apanage des seules intelligences émotionnelles, encore humaines.

     

    Ainsi, aucun correcteur informatique ne décèle d’erreur dans la phrase :

    « Il faut mieux écrire cent fautes »

    Bien entendu, aucun d’eux n’est capable de signaler que la tournure « il vaut mieux écrire sans faute » est particulièrement lourde. Et encore moins pour conseiller « il convient d’écrire sans faute ».

     

    Bref, un correcteur informatique est un outil appréciable… sur lequel un correcteur « humain » garde un œil vigilant.

    2. Correction, réécriture ou écriture ?

    Précision préalable.

    Le plus souvent, je corrige ou je rédige (cf. page « rédaction »).

    Mais la correction n’est pas une réécriture (ou récriture, pour utiliser un mot qui tombe en désuétude au point de disparaître peu à peu des dictionnaires… tandis que les infinitifs récrire et réécrire sont encore tous deux attestés).

    Réécrire une phrase, ou plusieurs, c’est bien souvent retravailler le texte pour conserver une cohérence de style et de ton, prêter attention aux tournures, aux répétitions, veiller au champ lexical. Lorsqu’une phrase mérite d’être réécrite, elle est rarement la seule.

    Je peux donc réécrire, mais il s’agit alors d’une prestation différente de la correction, plus proche de la rédaction.

     

    La correction.

    Lors d’une lecture, l’œil humain (métonymie, pour le cerveau…) ne peut pas, en un seul passage, porter son attention simultanément sur la cohérence générale, sur le fond (l’orthographe) et sur la forme (la typographie).

    Je procède donc à trois lectures.

    Ma première lecture n’a pour but que de me faire une idée générale (sorte de bêta-lecture personnelle). Elle ne fait pas l’objet de corrections, mais éventuellement de commentaires concernant :

    • les difficultés éventuelles de compréhension globale ;
    • les lourdeurs de style ;
    • les répétitions ;
    • les inexactitudes ou incohérences décelées, sans rapport avec la langue française : dates, chiffres discutables, sens …

    Ma deuxième lecture porte sur :

    • l’orthographe :  vocabulaire (paronymes, antonymes, néologismes…), conjugaison et concordance des temps, grammaire (accords…) ;
    • la syntaxe : solécismes et autres structures bancales, souvent des anacoluthes ;
    • les contresens, non-sens et autres « impropriétés » : barbarismes, pléonasmes, anglicismes… 

    Et enfin ma troisième lecture est ciblée sur la typographie, à savoir :

    • les coquilles (et autres doublons, bourdons,etc.) ;
    • la ponctuation (gestion des espaces et majuscules avant et après les signes de ponctuation, gestion des tirets et des traits d’union) ;
    • les majuscules, capitales et petites capitales ;
    • les abréviations ;
    • les espaces (fines, insécables…) ;
    • le respect des mises en forme particulières (dialogues, notes, références bibliographiques…) ;
    • etc.

    3. Comment procéder ?

    Vous m’envoyez :

    • votre délai ;
    • vos besoins spécifiques si nécessaires (votre éventuelle charte rédactionnelle ; par défaut j’applique celle de l’Imprimerie nationale) ;
    • votre document intégral (ou un échantillon représentatif pour les documents de plus de 100 000 caractères).

    Je vous envoie une proposition : devis, conditions générales de vente et modalités de paiement (totalité à la commande, ou acompte à la commande et délai pour le solde).

     

    Vous me retournez :

    • le devis et les conditions générales de vente (acceptation par mail) ;
    • le document complet ;
    • le paiement (acompte ou totalité selon ce qui est convenu), par virement ou via PayPal.

    Je vous renvoie la correction sous la forme de deux fichiers.

    • Un fichier Word corrigé avec le suivi des modifications (Révision/Suivi/Marques). Vous pouvez ainsi accepter ou refuser mes corrections.
    • Un fichier Word corrigé sans les marques de révision (ni accès aux commentaires).

    Vous accusez réception de ma correction :

    • Vous me faites part de vos remarques auxquelles je réponds.
    • Vous réglez le solde éventuel sous 15 jours.

    Attention !

    Les textes destinés au Web risquent de subir des modifications dues à l’incompatibilité des traitements de texte avec les éditeurs de CMS (en français « système de gestion de contenu »). Les multiples interactions entre le système utilisé, le thème choisi, les extensions installées et la grande diversité des supports de lecture (ordinateur, tablettes et smartphones) rendent la précision finale très difficilement contrôlable, même pour un excellent développeur… Certains caractères insécables (traits d’unions, espaces) peuvent ne pas le rester…

    4. Mes outils

    J’utilise:

      • Le Bon Usage, de Maurice Grévisse et André Goosse ;
      • le Lexique des règles typographiques en usage à l’Imprimerie nationale, dixième édition ;
      • Un point, c’est tout ! La Ponctuation efficace, de J.-P. Colignon ;
      • un outil informatique : Antidote 11 ;
      • des outils en ligne :

    5. Précisions

    Concernant le support.

    • Je n’utilise que les traitements de texte les plus courants (Microsoft Word, LibreOffice, Google Docs, etc.) et le format PDF. Je rends les corrections sur le même support, si possible Microsoft Word.
    • Pour les corrections sur d’autres supports (Internet, papier…), me consulter.

    Pour information.

    • Je respecte les règles de l’orthographe traditionnelle, tant qu’elles sont encore en vigueur. Bien qu’elles aient pour but louable de simplifier une langue complexe, les rectifications orthographiques de 1990 ne sont pas obligatoires, et les deux graphies sont ainsi acceptées. Mais je suis encore sensible au charme d’un accent circonflexe, d’un trait d’union et d’une apostrophe, ou encore d’un « ph » … ;
    • Je n’applique pas les principes de l’écriture inclusive. Se justifier est forcément source de polémique, je le ferai néanmoins dans un article à venir (sur le blog) ;
    • Je ne corrige pas les textes issus d’une traduction automatique ;
    • Je ne travaille pas dans l’urgence (sauf exception à discuter) ;
    • Je communique exclusivement par mail ;
    • Je ne fais pas de vérification de plagiat, les textes soumis sont censés être inédits (seule la responsabilité de son auteur peut être engagée) ;
    • Je ne fais pas de réécriture, de restructuration de texte ni de mise en page élaborée.

    6. Tarifs, devis et contact

    Voir la page dédiée.